3000 avant J.C.

En Egypte, une stèle datant de la 20 ème dynastie, Ramsès II, décrit une séance d’hypnose (découverte dans les années 1970).

L’Abbé de Faria (1756-1819)

Moine Portugais, met en avant le travail sur la suggestion dans un « sommeil dit lucide » qui donnera naissance à l’hypnose.

A la même période

John Elliotson, Professeur en Chirurgie, pratique déjà des anesthésies sous hypnose, James Esdaille, Chirurgien écossais exerçant à Calcutta, rapporte plus de 2000 interventions réalisées avec cette approche.

1846

Avec l’invention du chloroforme, l’hypnose perd ses lettres de noblesse et est abandonné.

1866

L’Ecole de Nancy voit le jour grâce au médecin Ambroise-Auguste Liébault qui convainc le professeur Hippolyte Bernheim de l’importance de l’hypnose et de la suggestion verbale.

1878

Jean-Martin Charcot, titulaire de la première Chaire de Neurologie créée dans le monde, fonde l’Ecole de la Salpêtrière au sein de laquelle l’hypnose est considérée comme un état pathologique rattaché à l’hystérie.

1855

Sigmund Freud, âgé de 29 ans, effectue un stage à la Sapêtrière pendant 4 mois, auprès de Charcot qui lui enseigne l’hypnose telle qu’il la pratique (inductions primaires et mécaniques allant jusqu’à des injections chimiques).

1887

Freud pratique l’hypnose en utilisant des suggestions directes

1889

Freud préfère abandonner cette technique hypnotique qu’il juge autoritaire / 1er Congrès International de l’Hypnotisme Expérimental et Thérapeutique.

1891

Freud publie « Psychothérapie Pratique » dans lequel il traite de l’hypnose / En Russie, Ivan Petrovitch Pavlov élabore la théorie neurophysiologique de l’Hypnose / En France, le professeur Bernheim nomme « Psychothérapie » sa méthode axée sur la suggestion hypnotique.

1919

L’hypnose n’a plus la vent en poupe néanmois Pierre Janet, père de la Psychologie Clinique, découvre le phénomène de la régression hypnotique.

1937

L’hypnose Ericksonienne est née et va grandir grâce aux élèves d’Erickson (Jay Haley, Jeffrey Zeig, Ernest Lawrence Rossi).

1957

En Russie, K.I Platonov analyse l’importance des mots sur les sujets en état hypnotique, comme un état de veille ‘normal’. Il démontre qu’il est possible de contrôler la coagulation sanguine et la cicatrisation d’une plaie importante d’un sujet en transe hypnotique.

1970

La pratique de Milton Erickson sera aux origines de la Programmation Neuro-Linguistique « fille » de Richard Bandler et de John Grinder.

Milton Erickson (1901-1980)

Milton Hyland Erickson est né en 1901 dans le Nevada au sein d’une communauté de mineurs. Quatre ans plus tard, ses parents s’installent dans une ferme du Wisconsin. L’école révèle qu’il souffre d’handicaps légers : daltonisme et dyslexie. Malgré ces dysfonctionnements, Milton Erickson va développer d’autres aptitudes dont une remarquable acuité auditive et un sens aigu de l’observation.

A l’âge de 17 ans, il est atteint d’une poliomyélite qui le laisse paralysé après un profond coma. Il affirmera que cette maladie fut son meilleur professeur.

Grâce à une volonté sans faille, il va des mois durant réapprendre à coordonner sa motricité en observant les mouvements de sa jeune sœur qui apprend à côté de lui, à faire ses premiers pas, ce qui lui permet de se remémorer les mécanismes d’apprentissage.

Milton Erickson utilise sans le savoir l’auto-hypnose et découvre que « c’est hors du champs de notre conscience que sont situées toutes nos ressources ».

Devenu psychiatre, il bouleverse le monde de la psychothérapie et de l’hypnose par son approche à la fois humaine et créative.